L’affaire Alem Dechasa, ou le malaise de la culture socio-politique au Liban

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Désormais, nous connaissons tous la tragique histoire, et fin d’histoire, de la jeune femme d’origine éthiopienne, Alem Dechasa, férocement battue devant l’inerte consulat d’Éthiopie, son pays natal, qui s’est donné la mort en s’étranglant à l’aide du drap de son lit, à l’hôpital psychiatrique du couvent de la Croix, le 14 mars 2012, où elle avait été internée par son agresseur. Employée de maison, âgée de 33 ans, Alem Dechasa a confié à son entourage avant de mettre fin à ses jours qu’elle appréhendait le retour au pays natal sans avoir atteint l’objet de son émigration : pourvoir aux besoins financiers de ses deux enfants. Cela sans avoir pu rembourser la lourde dette qui lui a permis de financer son voyage, puisqu’elle n’aura passé que deux mois au Liban. Son expulsion a été décidée, à son insu, par le bureau de recrutement où travaille son agresseur, Ali Mahfouz.

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