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Déclaration Française ci-dessous 👇

This Workers’ Day we remember the workers who hold the world together.

We pay tribute to the workers we lost, to the ones who died, who were killed,
Who ended their lives, who are imprisoned at work,
The ones who were detained, deported, and those who disappeared,
Those who fled, and who died fleeing, as Migrants usually do today.

We remember the endless loss of life enabled by Kafala: a system that is built to break and divide us, our bodies, our communities, our movement, our spirit.A system that will not even let anyone grieve who and what was lost, one that keeps us occupied in a constant state of crisis and loss and heartbreak.

A system we commit to confront, to dismantle, to abolish, and to stand against the oppression and injustices it enforces everyday.

This Workers’ day is ours, it belongs to our friends, our families, our loved ones who lost everything overnight, despite giving everything to countries whose systems insist on diminishing them.

It is for the workers whose lives, love, and labor gave breath and soul to our communities and our ordinary days,
For the ones who remain, who endure, who risk their lives just by existing under Kafala.

This is also for the ones who lost us, who miss us, who wait.
We are still here.

This workers’ day coincides with the reopening of the Migrant Community Center (MCC), which we once called the Migrant House
We will be there, remembering our histories, and celebrating our community and solidarity
Join us

Sunday, April 30
2:00-6:00 pm
Jisr El-Wati, near Station-Beirut,
facing Impex-Chevrolet
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Cette Année, pour la journée des travailleurs/ses, nous pensons à celles façonnent notre monde;

Nous rendons hommages aux travailleuses et aux travailleurs que nous avons perdus,
À celles qui sont décédées, celles qui ont été tuées,
Celles qui ont mis fin à leurs jours, celles qui se trouvent emprisonnées dans leur travail,
Celles qui sont détenues, déportées ou disparues,
Celles qui se sont enfuies, et celles décédées en essayant de fuir, comme beaucoup de migrantes aujourd’hui.

On pense aux pertes infinies que le système kafala nous inflige tous les jours: ce que ce système fait pour nous séparer, pour détruire nos corps, nos communautés, nos mouvements et nos esprits. Ce système qui nous prive même de pleurer nos pertes, et qui nous garde dans un état constant de crise, de deuil et de chagrin.

Un système que nous nous engageons à affronter, à démanteler et à abolir pour combattre l’oppression et les injustices qu’il nous fait subir chaque jour.

La journée des travailleuses est la nôtre. Elle appartient à nos amies, à nos familles, à celles que nous aimons et qui ont tout perdu, en une nuit, malgré tout ce qu’elles ont offert à ce pays, qui continue de les opprimer.

Cette journée est à celles qui ont façonné l’esprit de nos communautés, par leur vie, leur amour et leur labeur mais également, celles qui ont animé notre quotidien.

Et à celles qui restent, qui endurent et qui risquent leur vie chaque jour par le fait d’exister sous le système kafala.

Cette journée est aussi à celles et ceux qui nous ont perdus, auxquels nous manquons, et celles et ceux qui nous attendent.

Nous sommes là.

Cette journée des travailleuses coïncide avec la réouverture du Centre Communautaire des Travailleuses Migrantes, que nous appelions autrefois la Maison des migrants.
Nous serons là, pour commémorer nos histoires et célébrer notre communauté et notre solidarité
Rejoignez-nous!

Dimanche 30 avril
14h00-18h00
Jisr El-Wati, à coté de Station-Beyrouth,
face à Impex-Chevrolet